
On peut croire que Jefferson, qui a toujours combattu l’intervention de l’état dans l’économie et particulièrement la création d’une banque centrale, se serait opposé encore plus férocement aux idées d’Alexander Hamilton, protégé de Georges Washington et premier Secrétaire au Trésor des États-Unis. La vision de l’Amérique d’Hamilton était mercantiliste - une nation d’affairistes supportés par l’État - alors que celle de Jefferson, beaucoup plus romantique, était celle d’une nation d’agriculteurs et d’artisans indépendants lisant Homère dans le texte original. Bien que la suite de l'Histoire ait vu le triomphe à peu près total de la vision d'Hamilton, la prochaine crise économique donnera peut-être le dernier mot à Jefferson, lui qui écrivait en 1813:
« It is a [disputed] question, whether the circulation of paper, rather than of specie, is a good or an evil... I believe it to be one of those cases where mercantile clamor will bear down reason, until it is corrected by ruin. »
Un extrait de l'émission The American Experience portant sur la dure bataille entre Jefferson et Hamilton:
Aucun commentaire:
Publier un commentaire